avec la patrouille de France et l'A380, à Muret-Lherm (Haute-Garonne).
Les précisions sont sur Air-Expo
Je vous laisse admirer le massif montagneux qui s’étant sur tout le littoral entre Marseille, Cassis et La Ciotat, soit environ 20 kilomètres et près de 4.000 hectares,les Calanques...
Les photos ne sont pas de moi, mais d'un ami en randonnée dans Les Calanques.
Alors me voilà taguée par Cline.
Je me suis décidée à y répondre et pourtant , je dois dire que "ce n'est pas mon truc," comme on dit.
Gilbert Bécaud, alias "Monsieur 100.000 volts", a allumé la chanson française pendant plus d'un demi-siècle. Sa fougue, ses talents de compositeur, sa voix rocailleuse et ses cravates à pois ont contribué à son succès, par delà les frontières hexagonales.
Né François Silly à Toulon le 24 octobre 1927, Gilbert Bécaud n'a pas vraiment connu son père biologique, parti peu de temps après sa naissance. L'enfant a donc grandi avec un papa de substitution, Louis Bécaud -d'où son nom de scène. Il n'a que neuf ans lorsqu'il entre au Conservatoire de Nice pour étudier le piano, son instrument fétiche. Malheureusement, lui et sa famille doivent quitter Toulon en 1942, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Direction Albertville (Savoie), avant de rejoindre Paris, une fois la guerre terminée. François débute sa carrière en jouant dans les bars et en composant des musiques de films. La chanson entre dans sa vie en 1948, après sa rencontre avec Maurice Vidalin, Pierre Delanoë et la chanteuse Marie Bizet, pour laquelle il va composer. Cette dernière lui présente Jacques Pills. A partir de 1950, Bécaud accompagne le chanteur sur scène, lors de tournées qui le mène partout dans le monde, notamment aux Etats-Unis. C'est là-bas qu'ils font la connaissance d' Edith Piaf et lui écrivent la chanson "Je t'ai dans la peau". François travaille bientôt comme régisseur pour la chanteuse. En 1952, après avoir adopté le nom de Gilbert Bécaud, il va faire deux rencontres décisives : avec le parolier Louis Amade et un autre artiste "débutant", Charles Aznavour avec lequel il va composer.
Monsieur "100 000 volts"
C'est en 1953 que Bécaud enregistre ses premières chansons, "Les croix" et "Mes mains". En février 1954, le chanteur monte sur la scène de l'Olympia. L'histoire raconte qu'emportés par la fougue de l'artiste, des milliers de jeunes vont dévaster la célèbre salle de spectacle. C'est de là que l'artiste hérite du surnom de "Monsieur 100.000 volts" et que sa carrière prend véritablement son envol. D'ailleurs, malgré les ravages que sa prestation aura pu causer, L'Olympia restera la salle fétiche du chanteur, qui y passera plus d'une trentaine de fois.
L'année 1955 est placée sous le signe de la scène et de la composition : "La corrida", "Les marchés de Provence" ou "Je t'appartiens". Le public est séduit par l'énergie, le talent et le tempérament méditerranéen de Gilbert. Le morceau "Je t'appartiens" sera d'ailleurs adapté en anglais quelques années plus tard. Devenu "Let It Be Me", il rencontrera un succès mondial sur plusieurs générations, interprété par de nombreux artistes comme Elvis Presley, Nancy Sinatra ou Bob Dylan. Pour Gilbert Bécaud, la décennie 60 s'annonce sous les meilleurs hospices. La preuve dès 1960, lorsqu'il reçoit le Grand Prix du Disque. C'est un an plus tard qu'il entre dans la légende grâce au cultissime Et maintenant, composé avec son ami Pierre Delanoë. La chanson fera le tour de la planète, notamment dans sa version anglaise "What now my love". Après une incursion dans le monde de l'opéra ("L'Opéra d'Aran"), Bécaud poursuit inlassablement son ascension, entre tournées et enregistrements à succès : "Un dimanche à Orly" (1963), "Nathalie" (1964) ou "Tu le regretteras" en 1965, titre polémique adressé au Général de Gaulle lors des élections présidentielles et qui ne sera jamais interprété sur scène.
L'important c'est la rose
En 1967, il signe un autre de ses meilleurs titres, "L'important c'est la rose". Chanteur adulé du grand public, il enchaîne les concerts insatiablement. En 1974, il reçoit, depuis la scène de L'Olympia l'insigne de Chevalier de la Légion d'Honneur. "Monsieur 100 000 volts" vit à cent à l'heure, mais la fatigue commence à se faire sentir. Le chanteur décide alors de prendre du repos... et du recul par rapport à sa carrière.
1991 est l'année de la mort de sa mère. Profondément attristé par cette disparition, Bécaud décide d'abandonner la scène, à l'issue de ses concerts parisiens d'octobre. Deux ans plus tard, il sort l'album Une vie comme un roman, lequel résume sa vie d'artiste. Après quoi, le chanteur se fait de plus en plus discret. Gros fumeur, sa voix commence à être fragilisée et le repos semble nécessaire. Sa "convalescence" durera bien trois-quatre ans, marquée cependant par la sortie d'Ensemble. Ce n'est qu'en 1997 qu'il remontra pour la trentième fois sur la scène à l'Olympia, à l'occasion de ses 70 ans. Il enregistre un nouvel opus, Faut faire avec... en 1999, réalisé par André Manoukian. Atteint d'un cancer, Gilbert Bécaud décède le 18 décembre 2001. Il avait enregistré un dernier disque (sans titre) avant de mourir, lequel paraîtra en 2002.